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l'observatoire de la traduction tout le monde de la traduction en un blog! recherche menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire accueil 2008 2009 2010 2011 2012 guillaume de brébisson navigation des articles ← articles plus anciens anyword refonde son site web publié le 26 septembre 2014 par guillaume répondre dix ans après la création d’ anyword , il était temps que notre site web évolue. nous l’avons entièrement refondu, et il fonctionne désormais sur des bases très différentes du précédent. plus clair, plus lisible, il est organisé autour des trois questions que se pose tout nouveau visiteur : combien ça coûte , comment ça marche , et qui sommes-nous . les nouveaux visiteurs peuvent ainsi faire connaissance avec notre agence de traduction en peu de temps. il suffit par exemple d’une minute pour visionner notre vidéo de présentation. le site n’en contient pas moins d’informations pour autant. en effet, les pages intérieures de la partie comment ça marche décrivent en détail notre processus de gestion des projets de traduction, nos outils de travail , nos techniques de contrôle de la qualité des travaux, les critères de sélection des traducteurs avec qui nous travaillons, notre politique en matière de confidentialité et de sécurité, etc. autre amélioration majeure : le processus de prise de commande est grandement simplifié. après avoir cliqué sur commander une traduction , le visiteur est invité à télécharger le fichier qu’il souhaite faire traduire et à choisir les langues source et cibles souhaitées. le système compte automatiquement le nombre de mots du ou des fichiers envoyé(s) et applique les tarifs des couples de langues sélectionnés, qui varient en fonction du domaine de spécialisation et du degré d’expérience recherché de la part du traducteur. une fois ses coordonnées indiquées, le visiteur peut au choix passer commande directement ou se faire envoyer un devis par e-mail. chez anyword, nous espérons beaucoup que la nouvelle version de notre site web recevra le succès qu’elle mérite. publié dans actualité de la traduction | laisser une réponse vingt ans de traduction publié le 23 mars 2014 par guillaume 3 daniel toudic, le directeur du cfttr de l’université de rennes 2 m’a fait l’amitié de m’inviter à donner une conférence aux étudiants de lea en octobre dernier. le sujet ? vingt ans de traduction. je reproduis plus bas le texte de cette conférence, très inspiré de mon expérience professionnelle. rennes, octobre 2013 je suis très heureux de venir vous voir aujourd’hui pour vous parler de mon métier. tout d’abord, je considère que c’est une marque d’amitié de la part de daniel toudic de m’inviter à vous donner cette conférence, et ça me fait très plaisir. en plus, ça tombe à pic, puisque cela fait ce mois-ci exactement 20 ans que je travaille dans la traduction. un anniversaire comme ça, 20 ans de métier, ça pousse à s’interroger, à rentrer en soi-même pour se demander: finalement, pourquoi je fais ce métier là, qu’est-ce qui me pousse, qu’est-ce que c’est, finalement, mon métier ? et c’est vrai que je peux me poser cette question, puisque j’exerce ou j’ai exercé les métiers de journaliste, auteur, éditeur, rédacteur en chef, traducteur, réviseur, réviseur technique, maquettiste, chef de projets, consultant, chef d’entreprise, enseignant et même psychothérapeute ! tous ces métiers sont des métiers tournés vers les autres. la traduction, c’est relier les être humains entre eux, abolir les barrières. l’enseignement, ça consiste à faire passer le savoir aux générations suivantes. le journalisme, c’est informer les autres. créer et diriger une entreprise, c’est fédérer les efforts des autres pour construire une entité qui nous dépasse. la psychothérapie, ça consiste à libérer les autres des liens qui les étouffent pour les amener à redevenir eux-mêmes. tout ça, c’est de l’humain, c’est du lien, c’est de la vie. on pourrait dire de chacun de ces métiers qu’il est le plus beau métier du monde. quand j’ai commencé à traduire des livres, des manuels et des communiqués de presse d’entreprises informatiques, je considérais que mon point fort était de formuler avec clarté et style des informations techniquement justes. c’est-à-dire que j’abordais la traduction du double point de vue de l’expression écrite et de l’expertise technique, mais pas du tout du point de vue du transfert. autrement dit, je fais partie des spécialistes qui traduisent, pas des traducteurs qui se spécialisent. après 20 ans d’exercice et de collaboration avec 2 ou 300 traducteurs, issus de toutes les formations, ça continue d’être ma façon de voir ce drôle de métier. je continue de penser qu’il faut savoir de quoi on on parle, qu’il faut connaître son sujet. surtout, il faut savoir écrire, rédiger, c’est la clef de tout. quand on sait vraiment rédiger dans sa langue maternelle, alors on peut analyser la structure d’une phrase dans sa langue de travail et comprendre intimement ce que l’auteur veut exprimer. après, c’est facile de l’exprimer à son tour, même s’il faut rendre de multiples nuances. l’écriture structure la pensée. une pensée structurée permet l’analyse. l’analyse, associée au savoir technique, permet la compréhension juste. la compréhension juste conditionne l’expression juste. et la boucle est bouclée, le message est passé d’une langue dans une autre. j’étais un littéraire, passionné de lecture et d’écriture. j’étais en hypokhâgne quand je me suis intéressé à l’informatique, dont je ne savais rien, parce que je voulais créer une base de données pour que ma famille puisse savoir où étaient rangés nos livres. comme ça, ils arrêteraient de me le demander. j’ai travaillé l’été comme gardien pour acheter un ordinateur, un amstrad pc1512 avec deux lecteurs de disquettes souples et j’ai lu le manuel. je n’ai rien compris. je me suis obstiné. j’ai découvert qu’il existait des journaux d’informatique, j’en ai acheté. je n’ai pas tellement plus compris. mais j’ai progressé. j’ai acheté des livres. j’ai découvert des domaines que j’ignorais complètement, comme la programmation, les langages informatiques, les systèmes d’exploitation, les bases de données. au début, tout était mélangé dans mon esprit, mais j’ai compris petit à petit que j’aimais écrire des programmes informatiques en essayant différent langages de programmation et les comparer. vous remarquerez que ce n’est pas très éloigné de la traduction. j’ai aussi compris qu’il fallait beaucoup travailler pour acquérir des compétences réelles en programmation, quel que soit le langage informatique utilisé. je me suis formé avec des livres, et il m’est arrivé une chose étrange : je tapais les programmes d’exemple qui étaient fournis, je vérifiais que tout était bien là, que je n’avais rien oublié et pourtant ils ne fonctionnaient pas ! quand on est en train d’apprendre une matière, c’est vraiment difficile de croire que le manuel contient des erreurs. mais il fallait se rendre à l’évidence, c’était faux. alors j’ai regardé d’où venaient ces livres et je me suis aperçu qu’il s’agissait presque toujours de traductions de livres américains. je me suis procuré ces livres américains. j’ai tapé les programmes sans comprendre le texte autour, et ça marchait ! en même temps, je me disais que si je voulais vraiment comprendre les questions d’informatique, ce serait plus simple et plus rapide si on me demandait de le faire dans un délai donné pour l’expliquer à d’autres. et la meilleure manière de faire ça, c’était soit de faire de la formation, soit de devenir journaliste. comme j’aimais écrire, j’ai donné la préférence à la presse. alors j’ai contacté le meilleur journal d’informatique de l’époque, je leur ai dit que je détenais la toute dernière version du langage turbo pascal et que je pouvais écrire un article dessus. ils ont accepté. c’est ce qui est incroyable quand on se lance dans la vie avec un projet, tout se met à fonctionner dans votre sens. le rédacteur en chef de svm m’a reçu, il m’a expliqué